L’Iron Warrior n’est pas une course ordinaire. Depuis 40 ans, cet événement phare du 2e Groupe-brigade mécanisé du Canada (2 GBMC) contribue à l’esprit de corps et s’inscrit dans une fière tradition de compétition et de forme physique. Il se au quartier général du 2 GBMC de Petawawa à la fin du mois d’août.
La version marathon consiste en une marche avec charge de 25,92 km, suivie d’un portage de 2,6 km, d’un trajet en canoë de 8,2 km et d’une marche avec charge de 6,28 km jusqu’à la ligne d’arrivée, pour un total de 42 km.
Les années précédentes, la compétition invitait des centaines de membres des FAC, mais en raison de la pandémie, le nombre de personnes qui y participent a été réduit.
Un sac à dos avec charge pèse entre 11 et presque 16 kg (25 et 35 livres), selon le poids du concurrent ou de la concurrente.
La version sprint de l’Iron Warrior consiste en une marche avec charge de 9,02 km, un portage d’un kilomètre, une descente en canoë de 4,7 km et enfin une marche avec charge de 6,28 km jusqu’à la ligne d’arrivée, soit un total de 21 km.
En raison des préoccupations croissantes concernant le taux de blessures subies par les athlètes lors de cet événement annuel, un certain nombre de stratégies simples de réduction des blessures ont été mises en place pour l’édition 2020 de l’Iron Warrior. Il s’agissait notamment de diminuer les distances parcourues, de diminuer la charge des participants et des participantes et de leur donner la possibilité de porter des chaussures de course plutôt que des bottes de combat.
Bien que ces changements n’aient pas modifié la nature stimulante de l’événement, le Dr Darrell Menard, spécialiste de la médecine sportive pour les Forces canadiennes, affirme qu’ils ont eu un effet important sur les athlètes.
« Ils ont réduit de manière significative le nombre de blessures subies par les participants et les participantes, précise M. Menard. Celui-ci a été divisé par six. »
Qu’il s’agisse d’un marathon ou d’un sprint, la décision ne doit pas être prise à la légère. Une course de cette ampleur exige une endurance incroyable, tant sur le plan mental que physique, et c’est là que l’équipe de la promotion de la santé entre en jeu.
« Nous voulions vraiment promouvoir la santé et le mieux-être des concurrents et des concurrences, explique Juannittah Kamera, gestionnaire de la promotion de la santé, Programmes de soutien du personnel (PSP), Groupe de soutien de la 4e Division du Canada à Petawawa. L’objectif est de les aider à rester en sécurité. »
Une coureuse ou un coureur moyen a besoin de 16 à 20 semaines pour se préparer à un marathon, sans compter le poids supplémentaire d’une charge ou le portage d’un canoë.
Alors que les athlètes peuvent suivre un programme d’entraînement de 12 semaines dispensé par l’équipe locale du conditionnement physique des PSP pour se préparer à l’Iron Warrior, l’équipe de la promotion de la santé a également identifié une lacune en matière d’éducation nutritionnelle.
« Nous voulions voir comment nous pouvions être plus proactifs dans la préparation de l’Iron Warrior, explique Adeline Mutembanema, spécialiste de la promotion de la santé, PSP — Garnison Petawawa. Nous avons découvert une lacune : la nutrition devait être améliorée en vue de l’événement. »
En plus de travailler avec les athlètes sur l’importance de la nutrition, l’équipe propose aussi des séances d’hydratation.
« Il faut que les gens comprennent que l’entraînement au combat et le conditionnement physique sont deux choses différentes, explique Denver Hilland, spécialiste de la promotion de la santé. »
François Thériault, responsable national de la promotion de la santé, admet que les résultats de la collaboration avec la haute direction sont extrêmement bénéfiques.
« Le travail collaboratif permet de supprimer les obstacles à la promotion de la santé et du mieux-être, explique-t-il. Dans ce cas précis, on élimine en quelque sorte les aspects de l’épreuve qui sont plus propices aux blessures tout en conservant l’esprit de compétition. »
Bien que la plupart des participants et des participantes aient un mode de vie relativement actif, l’équipe pour la promotion de la santé collabore avec succès avec la direction de l’unité pour leur offrir des séances d’information sur la nutrition dès le début de leur entraînement et les appuyer pendant toute la durée du programme.
Un marathon met le corps en surrégime, utilise les réserves d’énergie, décompose les muscles et entraîne une perte de fluides et d’électrolytes. Si l’entraînement avant l’épreuve est essentiel, la récupération après la course est tout aussi importante.
Afin de favoriser la récupération, l’équipe de promotion de la santé collabore avec le bureau de première responsabilité des services alimentaires pour prévoir des postes d’eau aussi pourvus en fruits et en électrolytes tout au long du parcours pour que les participants et participantes puissent se ravitailler et récupérer. Les athlètes bénéficient d’un soutien général afin de réduire les blessures et d’améliorer leur mieux-être mental.
Le Dr Menard se félicite de la collaboration entre la direction et l’équipe de promotion de la santé.
« C’est un merveilleux exemple de la façon dont le travail d’équipe et la direction peuvent jouer un rôle important dans la réduction des blessures au sein du personnel des FAC. »
Pour les membres de l’équipe de la promotion de la santé, travailler en collaboration avec les participants et participantes a été extrêmement valorisant.
« C’était très amusant de voir les athlètes franchir la ligne d’arrivée et discuter avec nous de la course, déclare Denver. C’est incroyablement gratifiant de pouvoir aider les militaires à atteindre leurs objectifs, mais aussi de contribuer à réduire le risque de blessure ou d’effets négatifs sur la santé à la suite de l’événement. »
Si vous voulez permettre à votre personnel d’améliorer leur santé, contactez l’équipe du programme de promotion de la santé des FAC. Ses membres sauront vous aider à cibler les obstacles qui freinent l’amélioration de leur santé et mieux-être et les appuyer grâce à des initiatives propices à un changement significatif.