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Commotions cérébrales

Apprenez à prévenir, à détecter et à prendre en charge les commotions cérébrales.

Une commotion cérébrale est une blessure du cerveau. On ne peut pas la déceler par rayons X, par tomodensitogramme ou par IRM. Elle peut affecter la façon dont une personne réfléchit, se sent ou se comporte. Tout choc à la tête, au visage ou au cou peut provoquer une commotion cérébrale. Un choc sur le reste du corps peut également provoquer une commotion cérébrale si la force de l’impact est telle que le cerveau bouge à l’intérieur du crâne. Une commotion cérébrale peut arriver à n’importe qui, n’importe où, y compris :

  • à la maison, à l’école ou au travail
  • à la suite d’un accident de la route, que ce soit en voiture, à vélo ou en tant que piéton
  • en participant à des jeux, des sports ou toute autre activité physique
  • Reconnaître les symptômes d’une commotion cérébrale

    Chacun de nous peut aider à reconnaître une possible commotion cérébrale si nous savons ce à quoi nous devons être attentifs.

    Un individu victime d’une commotion cérébrale pourrait présenter n’importe lequel des signes ou des symptômes ci-dessous. Ceux-ci pourraient apparaître immédiatement ou bien des heures, voire des jours plus tard. Un seul signe ou symptôme suffit pour que l’on soupçonne une commotion cérébrale. La plupart des personnes victimes d’une commotion cérébrale ne perdent pas connaissance.

    Signes et symptômes courants

    Physiques
    • Maux de tête
    • Pression dans la tête
    • Vertiges
    • Nausée ou vomissement
    • Vision floue
    • Sensibilité à la lumière ou au bruit
    • Bourdonnements dans les oreilles
    • Problèmes d’équilibre
    • Fatigue ou faible niveau d’énergie
    • Somnolence
    • Ne pas se sentir bien
    Cognitifs (pensée)
    • Pensées floues
    • Vitesse de réflexion lente
    • Sensation de confusion
    • Problèmes de concentration
    • Problèmes de mémoire
    Signaux d’alarme
    Les « signaux d’alarme » peuvent signifier que la blessure est plus grave qu’on ne le pense. Considérez ces signaux d’alarme comme un cas d’urgence et composez le 911.

    Voici quelques exemples de signaux d’alarme :
    • Douleur dans le cou ou sensibilité au toucher
    • Vision double
    • Faiblesse ou picotements dans les bras ou dans les jambes
    • Maux de tête violents ou de plus en plus importants
    • Crise épileptique ou convulsions
    • Perte de connaissance (comme si la victime avait été assommée)
    • Vomissements à plus d’une reprise
    • Fatigue croissante, agitation ou agressivité
    • Confusion de plus en plus importante
    En lien avec le sommeil
    • Sommeil plus long ou plus court que la normale
    • Difficulté à s’endormir
    Émotionnels
    • Irritabilité (s’emporte ou se fâche rapidement)
    • Dépression
    • Tristesse
    • Nervosité ou anxiété
  • Que faire en cas de risque de commotion cérébrale ?

    Suivez ces trois étapes si vous ou une personne que vous connaissez subissez un coup à la tête, au visage, dans le cou ou sur le corps et si vous soupçonnez une commotion cérébrale. Composez le 911 si vous craignez que la blessure ne soit mortelle : si, par exemple l’individu est inconscient ou s’il a fait une crise d’épilepsie.

    • Sachez reconnaître les symptômes d’une commotion cérébrale et cessez ou demandez à l’athlète concerné de cesser le sport ou l’activité physique, même si vous vous sentez bien ou s’il ou elle affirme se sentir bien
    • Consultez ou demandez à l’athlète concerné de consulter un médecin ou encore un infirmier praticien ou une infirmière praticienne.
    • Encouragez un retour progressif aux études et à l’activité sportive.

    Ces ressources n’ont pas pour but de prodiguer des conseils de nature médicale en matière de soins de santé. Pour obtenir des conseils sur les symptômes des commotions cérébrales, veuillez consulter un médecin, un infirmier praticien ou une infirmière praticienne.

  • Connaître les risques

    Même si vous ne perdez pas connaissance, vous pouvez être victime d’une commotion cérébrale. Le fait de glisser ou de tomber peut augmenter les risques de commotions cérébrales, tout particulièrement dans les cas :

    • des enfants
    • des personnes âgées
  • Prendre le temps de guérir

    Si vous avez subi une commotion cérébrale, il est primordial de prendre le temps de récupérer et d’en guérir.
    Dans certains cas, une commotion cérébrale ou un enchaînement de plusieurs commotions cérébrales peuvent provoquer :

    • l’enflure du cerveau
    • des dommages permanents au cerveau
    • la mort
  • Rowan Law 
    Le 1er juillet 2019, de nouvelles règles sont entrées en vigueur en vertu de la Loi Rowan afin d’améliorer la prévention des commotions cérébrales dans le sport de compétition au niveau amateur.

    Si vous êtes un athlète de moins de 26 ans*, un parent d’un athlète de moins de 18 ans, un entraîneur, un soigneur ou un officiel et que votre organisation sportive vous a informé de la nécessité de suivre les règles de la Loi Rowan, vous devrez :
    • étudier n’importe laquelle des ressources officielles de sensibilisation aux commotions cérébrales de l’Ontario avant de vous inscrire ou d’intervenir auprès de votre organisation sportive
    • étudier le code de conduite sur les commotions cérébrales de votre organisation sportive qui vous aura été remis
    • confirmer que vous avez pris connaissance de ces ressources tous les ans auprès de votre (vos) organisation(s) sportive(s)